L’ancien champion poids moyen de l’UFC Anderson Silva devrait finalement reconnaître devant la Commission Athlétique du Nevada la prise de médicaments de type stéroïdiens à des fins thérapeutiques.
L’information fut révélée en premier lieu par le média brésilien UOL, et aussitôt relayée par le site officiel de l’UFC.
Alors qu’il a jusqu’à présent nié toute prise de produits dopants depuis la découverte de ses échecs répétés à plusieurs tests en lien avec l’UFC 183, à l’approche de son prochain passage devant la Commission (dont la date n’est pas encore fixée), l’équipe chargée de défendre son cas devrait plaider coupable.
Ce que l’on peut lire sur le site de l’organisation:
Silva insistera sur le fait que son usage de produits dopants n’avait pas pour but de prendre un avantage sur son adversaire, mais plutôt d’aider à la reconstruction de sa jambe fracturée lors de sa défaite contre Chris Weidman en décembre 2013. Ses avocats avanceront aussi que la quantité de substances présentes dans son système était minime, ne lui donnant ainsi aucun avantage sur son adversaire du 31 janvier, Nick Diaz
Quant aux anxiolytiques découverts dans le test post-fight de Silva, dont la prise n’était pourtant pas interdite par la WADA* mais qui n’avait pas été déclarée par le combattant avant le combat, ceux-ci auraient été prescrit par un médecin en novembre 2014. Pour rappel, Anderson Silva avait à l’époque été hospitalisé à cause d’intenses et soudaines douleurs au dos.
Silva prétendra que les médicaments prescrits par le médecin, qui pris ensemble produisent un effet calmant semblable à celui du Valium, visaient à l’aider à se rétablir de ses spasmes au dos et de ses douleurs musculaires qui lui sont apparues au moment de son hospitalisation en novembre dernier.
En plaidant coupable ‘en quelque sorte’, Anderson Silva espère ainsi réduire au maximum sa suspension, afin qu’elle n’excède pas 6 à 9 mois et qu’il puisse combattre à nouveau dès cette année.
Affaire à suivre…
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