Deux ans, cela fait pratiquement deux ans que le champion poids lourd de l’UFC Cain Velasquez n’a pas mis les pieds dans l’octogone. Mais cette attente devrait logiquement prendre fin dans quelques jours, lorsque celui-ci tentera d’unifier sa ceinture avec celle de champion par intérim aujourd’hui détenue par Fabricio Werdum.
Suivi par le site BJPenn.com durant sa préparation, Velasquez a donc tout naturellement déclaré être très impatient d’affronter son prochain adversaire.
Je n’arrive plus à attendre pour ce combat du 13 juin contre Fabricio Werdum. Je me sens bien, je me sens prêt. Cela va être dur parce que Werdum ne cesse de progresser, il s’améliore constamment, mais j’ai le sentiment de devenir meilleur et de progresser (aussi). Je suis impatient de combattre à Mexico City. J’ai le sentiment d’être à 100% aujourd’hui et je suis juste impatient d’y aller et combattre.
Conscient de la valeur de Werdum, notamment en jiu-jitsu, Cain Velasquez révèle avoir adapté son camp d’entrainement en conséquence. Pas question de se laisser surprendre comme Fedor Emelianenko lorsque celui-ci perdit face au brésilien en 2010. Le sociétaire de l’AKA explique qu’il ne changera pour autant pas son gameplan habituel qui consiste à presser sans relâche son adversaire.
Je fais plus de jiu-jitsu. Je sais que Fabricio Werdum est bon partout, mais il est l’un des meilleurs en jiu-jitsu. Je travaille donc pour être dans cette position. Concernant tout le reste, nous conservons le même style, le même gameplan – aller de l’avant, mettre beaucoup de pression, beaucoup d’action. Cela ne changera jamais. Mon style de combat sera toujours d’avancer et mettre la pression.
Enfin, Velasquez révèle une des recettes l’ayant mené au succès: Ne jamais se considérer au-dessus des autres avant un combat. Cet état d’esprit lui permettrait en effet de conserver la motivation et la vigilance nécessaire à la victoire.
Je m’attribue le statut d’underdog à chaque fois que j’y vais (dans la cage). J’ai le sentiment que cela m’aide à être prêt. Cela m’aide à avoir faim à chaque fois que je suis à la pratique. Cela me fait travailler plus dur et je ne me sens pas meilleur que tous mes adversaires. Je sais que tout le monde peut être dangereux à n’importe quel moment et que je peux perdre à tout moment.
Pour rappel, la carte des combats UFC 188 est finalisée et consultable ici.
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