Réagissant à la récente suspension de Junior Dos Santos, qui a échoué à un test antidopage en marge de l’UFC 215 où il n’a pu participer, Fabricio Werdum estime que la politique USADA* est beaucoup trop sévère.

Depuis le début du partenariat engagé en 2015 entre l’UFC et l’Agence Antidopage Américaine, les cas de combattants contrôlés positifs ne cessent de se succéder, ce qui prouve l’efficacité du dispositif mis en place par l’organisation reine du MMA dans le monde pour assainir le sport.

Et le système en place ne semble épargner personne, encore moins les combattants stars, puisque dernièrement deux d’entre-elles, Jon Jones et Junior Dos Santos, ont été épinglées pour dopage.

Seulement, cela ne semble pas du goût de tout le monde, notamment de l’ancien champion poids lourd Fabricio Werdum qui est revenu cette semaine sur le cas de son compatriote brésilien dans une interview pour MMA Fighting.

Je pense que ce contrôle est excessif, trop strict. Il n’a pas besoin de l’être autant. C’est une chose de prendre quelque chose pour vite récupérer… Je ne parle pas de stéroïdes, non. Ce que je dis, c’est que l’USADA en fait trop parfois. C’est trop. Alors qu’il n’y a pas besoin. Ce contrôle est encore plus strict que les Jeux Olympiques.

Je n’avais jamais vu cela auparavant. Je pense que cela pourrait être meilleur. Il y a des choses que tu pourrais prendre qui n’affectent pas ta performance, mais qui te permettent de récupérer plus vite. Nous nous entraînons trop durement.

Malgré la rivalité qui existe entre lui et JDS, Werdum n’hésite pas à défendre ce-dernier en attendant que son dopage soit confirmé.

Je pense que ce qui s’est passé est dommage, mais nous devons attendre le second test. Nous ne sommes pas proches parce que nous nous sommes affrontés par le passé, mais il n’y a aucune raison de dire du mal de lui. Cela peut arriver à n’importe qui, de prendre quelque chose d’interdit sans le savoir.

Je n’ai aucunement le droit de dire quelque chose sur son cas. Nous devons attendre le second test pour savoir s’il a vraiment pris quelque chose… Si c’est le cas, il doit payer pour cela, sans combattre pendant un moment, ce qui est dommage.

Werdum a été testé 4 fois en 2017, et devrait certainement l’être à nouveau avant son combat contre Derrick Lewis à l’UFC 216, prévu le 7 octobre. Son partenaire d’entraînement Lyoto Machida retournera quant à lui combattre le 28 octobre à l’UFC Fight Night 119, après avoir été lui-même suspendu 18 mois par l’USADA, qui avait décelé de la 7-keto-DHEA dans son organisme.

Que pensez-vous de la réaction de Fabricio Werdum, a-t-il raison de se plaindre de l’USADA?

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*USADA: Agence Anti-Dopage U.S.

7 COMMENTAIRES

  1. On sent qu’il a , lui même, été tenté d’en prendre pour récupérer.
    Je fais confiance à l’Usada qui a dû bien mesurer ou et quand commence le dopage.
    Et là, visiblement s’apprêtait à arriver à son combat, avec un produit dans les veines qui aurait pu l’avantager face à Nganou.

  2. facile de dire ils sont trop strict…heureusement qu ils le sont, car les champions dhier ne le sont plus une fois controlé…le cas jon bones jones est le meilleur apres difficile de pas remettre en cause tte sa carriere.

    En tt cas, c est pas les premiers ni les derniers ,des tetes vont encore tomB est tant mieux car ils ne font que salir l image de l ufc.

  3. Plas de dopage, moins de spectacle…
    D’un côté il a pas tord vu son corp tout flasque.
    D’un autre côté, les ourakens permettent de gagner en buvant des bières.
    Maître Miayazaki champion du monde de karaté kumité les fera tous payer, ces tricheurs.

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