Trois mois après avoir été choisie officiellement par le Ministère des Sports pour encadrer le MMA en France, la Fédération Française de Boxe dévoile son plan de structuration de la discipline sur le territoire, avec la rentrée de septembre en ligne de mire pour les premières prises de licences.
Les premières Assises du MMA en France sous l’ère de la Fédération Française de Boxe avaient lieu jeudi 17 avril sous la forme d’une visioconférence (restrictions liées au coronavirus obligent), et nous ont permis de découvrir le résultat des premiers travaux engagés pour structurer la discipline et assurer son développement.
Le webinar s’est déroulé autour de quatre thèmes principaux que sont, la formation, le système de qualification des pratiquants intégrant la mise en place des grades, les compétitions avec un accent sur les règles techniques de sécurité, ainsi que le lancement de groupes de travail régionaux pour notamment faire progresser l’enseignement du MMA.
Un dispositif de formation tout public
Décomposé en trois lots, le dispositif de formation envisagé s’intéressera en priorité à la qualification du public encadrant expérimenté diplômé et non diplômé, puis aux novices de l’encadrement. Mais plus que la structure de la formation, on retiendra surtout dans un premier temps le souhait de la Fédération de s’ouvrir à un public le plus large possible.
« En terme de représentation, l’idée et d’augmenter et hausser le niveau par la masse. C’est une volonté de la fédération de ne pas se focaliser uniquement sur le haut niveau, mais justement de permettre à l’ensemble des pratiques proposées par la fédération, de pouvoir ressortir les meilleurs représentants de cette discipline au fur et à mesure de l’avancée du projet, » a ainsi insisté le CTN (Conseiller Technique National) de la FF Boxe Lionel Brézéphin durant sa présentation.
De ce fait, la fédération vise une pratique scolaire du MMA pour créer une communauté large autour du sport. « L’accent souhaité par la fédération va être également mis à la fois sur la pratique scolaire, dans les établissements primaires et secondaires, mais également au sein de la pratique universitaire, ce qui nous parait primordial pour augmenter l’essor du MMA dans les prochains mois, les prochaines années, » a ajouté Brézéphin.
Des compétitions sélectives avec la plus grande prudence pour les amateurs
Pour ce qui est de la compétition, les pratiquants seront répartis en quatre catégories: La catégorie professionnelle pour les plus initiés, la catégorie promotionnelle, et les catégories amateurs de classe A et de classe B. Cette-dernière sera la seule à ne pas autoriser les frappes au sol, tandis que l’accès à une carrière professionnelle sera conditionné par « un examen de capacité professionnelle » incluant une évaluation de l’aptitude médicale, technique, et professionnelle du candidat.
Des ateliers et groupes de travail régionaux pour aider la Fédération à embrayer sur la suite
Enfin, la FF Boxe compte mettre en place des ateliers et groupes de travail qui plancheront sur la pédagogie, le réglementaire, la gouvernance, et la structuration de l’encadrement des arts martiaux mixtes. Tous les acteurs de la discipline sont invités à déposer leur candidature pour y participer, sachant que la fédération cherche à profiter de l’expérience de personnes d’horizons les plus diverses possibles. Les propositions émanant de ces groupes seront soumises à la validation des référents techniques, avant d’alimenter la trame déjà en place.
La machine semble en marche!
Pour votre information, un site web de la FMMAF (Fédération de MMA Française, sous-jacente à la FF Boxe) est désormais disponible pour vous permettre de suivre l’actualité liée à son activité.
Deux messieurs dont j’ai oublié le nom et qui sont actifs dans l’organisation de ce que va être le MMA en France ont été invités dans le podcast CASTAGNE FM (sur la chaîne youtube Clean Hugs). Le titre de l’épisode c’est « la législation du MMA en France » si ma mémoire est bonne, un des derniers. Très intéressant. Ils ont la tête sur les épaules et ont l’air de vouloir faire un truc bien.
Lionel Brezephin qui travaille pour la FFB (fédération française de Boxe) et Johnny Frachey (le célèbre combattant)
Il y a du travail, mais c’est en bonne voie !
J’espère que Rougé maronne bien, et c’est bien fait pour sa gueule.
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