Le classement des salaires des combattants UFC en 2019

Découvrez le classement des salaires des combattants à l’UFC en 2019, en ces temps actuels où les ruptures de contrats vont rapidement s’enchainer dans les prochaines semaines.

Le coronavirus n’a pas fait du bien aux finances de l’UFC en 2020. Entre les événements annulés lors de la première vague épidémique au printemps dernier, les annulations de combats multipliées par les forfaits de combattants contaminés, et les cartes qui se tiennent à huis clos depuis le début de la pandémie, les revenus de la Big League ont forcément été impactés.

De ce fait, une autre vague commence à faire son apparition, celle des ruptures de contrats des athlètes de la firme, dont le nombre avoisine aujourd’hui les 600.

Après l’annonce contre toute attente de l’éviction de Yoel Romero le weekend dernier, le président de l’UFC Dana White a affirmé que 60 autres combattants ne feraient plus partie de l’organisation d’ici la fin de l’année. Si l’information peut choquer, cette opération de dégraissage d’effectif reste complètement logique, vu la conjoncture actuelle.

Mais alors, combien pèse cette masse salariale qui pose à priori problème aujourd’hui à l’UFC?

Pour en avoir une idée, on peut se référer au classement complet des salaires des combattants de l’organisation en 2019, publié par thesportsdaily.com, dont l’estimation se veut assez précise, et qui inclut principalement les salaires de base payés par l’UFC, les bonus de performance distribués durant les soirées de combats, ainsi que les revenus perçus de l’équipementier officiel de la ligue Reebok.

Ci-dessous le top 20 partagé par l’Observatoire du Sport Business:

🥊 #MMA : L'#UFC pourrait se séparer de 60 combattants d'ici la fin de l'année notamment à cause de la perte de revenus liée au #COVID19.
Pas certain que cela suffise car les salaires des combattants ne pèsent que 150 M$ / an, soit 16% des 900 M$ de revenus générés en 2019. pic.twitter.com/E6OOCscf81

— Observatoire du Sport Business (@Obs_Sport_Biz) December 8, 2020

Le tweet indique que la masse salariale de la totalité des combattants représenterait environ 150 millions de dollars, soit 16% des 900 millions de revenus que l’UFC aurait générés en 2019.

On vous laisse le soin de juger par vous-même de l’urgence qu’il y avait à lancer cette vague annoncée de licenciements à l’UFC…

Par ailleurs, vous remarquerez en regardant le classement complet, que Yoel Romero se plaçait 104e en 2019 avec un salaire estimé à 210 000 dollars. Si ces revenus ne sont pas négligeables, ils sont néanmoins très loin du top 10, dans un classement où la degressivité des salaires est assez impressionnante.

Anderson Silva qui a été remercié juste après son dernier combat perdu contre Uriah Hall au mois de novembre était le 4e plus gros salaire de l’UFC en 2019 selon ce classement, avec des revenus avoisinant les 1 300 000 dollars. On comprend mieux pourquoi Dana White affirmait en conférence de presse post-fight que l’on « se ferait dessus » s’il révélait ce que le ‘Spider’ avait touché pour sa dernière apparition dans l’octogone.

Enfin, on vous indiquait dernièrement qu’un Junior Dos Santos avait vraiment intérêt à ne pas perdre contre Ciryl Gane samedi prochain à l’UFC 256, pour ne pas porter à 4 son nombre de défaites consécutives. L’ancien champion poids lourd est 12e du classement avec un salaire 2019 estimé à 880 000 dollars. Il a vraiment intérêt à ne pas perdre…