Invité tout récemment dans l’émission ‘Tout le monde en parle’ version Québécoise, Georges St-Pierre a pris le temps sur le plateau de revenir sur plusieurs sujets le concernant. Forcément celui du potentiel combat contre Anderson Silva a été évoqué, mais GSP a tenu cette fois-ci à mettre définitivement les choses au clair :
« Le combat contre Anderson Silva c’est comme la cerise un peu sur le ‘Sunday’. Il veut se battre contre moi pour se retirer. Moi aussi je me ressens de me battre contre lui. Mais après si je me bats contre lui et que je gagne mon combat, c’est quoi qu’y arrive après. Moi maintenant je ne me bats plus… Oui il y a de l’argent aussi, mais je ne me bats plus pour l’argent, ce n’est pas l’argent qui me pousse à combattre, c’est la motivation, je veux être le meilleur, je veux être le Wayne Gretzky (considéré comme le plus grand joueur de hockey sur glace de l’histoire) de mon sport. »
« Si je me bats, c’est quoi qui arrive après, c’est fini, j’ai plus de… Donc, oui je le veux le combat, mais je vais le prendre quand je vais décider de le prendre, pas quand lui va vouloir le prendre. Puis ce gars là en plus, il pèse 234 livres, moi j’en pèse 188, donc il y a une grosse différence de poids. Je me suis déjà battu contre beaucoup plus gros auparavant et puis je n’ai pas peur de ce gars là, c’est juste que je vais prendre ce combat là quand ca va être bien pour moi. »
« J’ai de l’argent à aller chercher, j’ai des combats dans ma catégorie, j’ai d’autres challenges que je veux faire, et si je me bats contre lui, il va falloir que je monte mon poids, lui peut être qu’il va baisser son poids, donc après je ne pourrais plus revenir dans ma catégorie. Donc j’ai des choses à faire tout d’abord à 170 livres, puis quand je vais être prêt, quand je vais vouloir le faire, je vais le prendre le combat. »
Dana White avait prévu d’en discuter avec lui deux semaines après l’UFC 154. Vous aurez compris qu’il va être très, très difficile pour le Boss de l’UFC de le convaincre d’accepter un affrontement avec le brésilien en 2013.
Mais finalement, peut-on vraiment en vouloir à GSP ?
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