Bellator Paris: Michael Page blâme un canevas trop glissant, tout comme Cheick kongo

Michael « Venom » Page est revenu sur sa performance lors d’une interview d’après-combat. Pourtant sorti victorieux de son opposition à Ross Houston, sa prestation semble avoir déçu une partie du public et des fans ayant suivi l’affrontement. En guise d’explication, le britannique a affirmé ne pas avoir pu exécuter son plan de match, blâmant le sol de la cage qu’il a jugé trop glissant.

« Je n’aime pas trouver des excuses ou autre mais même si ça m’était déjà arrivé, je n’ai jamais vécu une telle situation. Le sol était tellement glissant que je n’ai vraiment pas pu exécuter mon ‘Game plan’. Mon style est basé sur mes déplacements et mes appuis, ma capacité à être agile, à rentrer et sortir. Je ne sais pas si les gens peuvent voir ça de l’extérieur, mais j’ai dû changer ma manière de combattre. J’ai envoyé un coup et ça m’a fait glisser. Lui aussi, il m’a envoyé un kick et a littéralement glissé. Je pouvais voir arriver ses coups mais je ne pouvais pas contrer avec fulgurance car le sol glissait trop.

D’habitude, j’utilise surtout ma boxe, sans trop de kicks. Donc j’ai dû combattre différemment, être un autre combattant, plus complet mais moins explosif, ce qui est bien plus dur pour moi. J’ai même dû amener le combat au sol. Encore une fois, j’aime bien ça, mais ce n’est pas mon style. J’aurai préféré pourvoir finir le combat spectaculairement, mais c’est ainsi. »

Page n’est pas le seul à avoir parlé de la qualité du revêtement de la cage. Lors de notre interview avec Cheick kongo en toute fin de soirée, le français s’est également plaint de cet élément (à 3:55).

Chacun se fera son avis sur la véracité de ces propos, de bonnes ou de mauvaises fois. Il est vrai que le sol ne semble pas avoir gêné tout le monde non plus mais l’on peut là aussi y trouver d’autres explications.

En tout cas, les deux stars de la soirée ne se sont pas uniquement reposées sur cela, ayant tout deux également reconnu les qualités de leurs adversaires et d’autres défaillances émanants de leurs propres faits.